WORLD MACHAL - Volunteers from overseas in the Israel Defense Forces

French Machal

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Plus de 600 volontaires de pays francophones sont venus soutenir le jeune État d’Israël dans le cadre du programme Machal. Le matériel de cette page provient d’un site Web créé par Maurice Fajerman et l’Association du Machal français qui existait en l’an 2000. 

Angagés FrançaisTombés en 1948

ALBRECHT Albert né en 1930 en France, engagé volontaire en mai48 tombé le 24/05/48 a Latroun.

COHEN Yéouda né en 1923 en France engagé volontaire en mai 48, tombé le 31/05/48 à Latroun.

FERNOBIK Henri né en 1928 en France engagé volontaire en mai 48 tombé le 20/10/48 sur la route de Jérusalem.

TOURIESSE Roger né en 1914 en France engagé volontaire en juin 48 tombé le 16/08/48 dans le quartier Mandelbaum à Jérusalem, inhumé dans le cimetière CHRETIEN de Haifa.

GOLDIN Alexandre né le 28/02/1930 Télesta(Alsace)engagé volontaire en aout 48 tombé le 26/12/48 sur la route de BIRASLOUDJ.

FLATO Maurice né le 12/10/1931 Paris,engagé volontaire en aout 48 tombé le 17/10/48 0 Negba GIVATI

FAJERMAN Bernard né le 10/11/27 Paris engagé volontaire en mai 48 tombé le 17/10/48 à Negba GIVATI

DREYFUS Edgard né en 1924 en Allemagne engagé volontaire 05/12/48 tombé le 26/12/48

ASSOUID Chai Michel né en 1926 Paris engagé volontaire le 00/06/48, tombé sur l’Altaléna le 26/06/48

AMZEL Léon Maurice né le 20/11/1929 à Nancy, engagé volontaire le10/06/1948,tombé le 20/10/48

AMAR Edouard né le 09/10/1910 Alexandrie Egypte, engagé volontaire le 01/09/48 tombé le 13/11/48

AKNIN Maurice né le 10/12/1948 à Paris, engagé volontaire le 08/08/1948, tombé le 11/09/1948.

ABARZEL Emile né le 04/05/25 à Constantine engagé volontaire le 27/03/1948, tombé le 22/10/1948

WEILER Raphael né le 01/03/24 à Sarbruk engagé volontaire le 01/08/48 tombé le 22/10/48

VALD Louis-Arié né le 09/09/30 à Paris engagé volontaire le 30/08/48 tombé le 03/10/48

SCHOULMAN Jack Israel né le 04/01/28 à Paris engagé volontaire en 48 tombé le 21/10/48 dans le Negev

OULRICH Maurice né le 16/06/29 à Valenciennes engagé volontaire en 48 tombé le 20/10/48 Negev GIVATI

OULRICH Maurice né le 16/06/29 à Valenciennes engagé volontaire en 48 tombé le 20/10/48 Negev GIVATI

MALEK Joseph né le 23/04/25 à Constantine Algérie engagé volontaire le 02/07/48 tombé le 24/08/48

Rosenzweig Louise née en 27 à Paris engagée volontaire, Palma’h, décédée crise cardiaque le 12/01/49

LEVY Marc-Nathan né le 18/09/21 à Paris engagé volontaire en mai 48 tombé le 25/10/48

Engagés Belge Maroc de 1948

SHAK Yaakov Noah né le 02/11/21 Pologne engagé volontaire le 12/07/48 tombé le 25/11/48 GIVATI

MOYAL Albert ,é en 1924 Casablanca Maroc engagé volontaire en 48 tombé le 28/12/48 à irak el manchia

Morley-Dahan Salomon né le 12/05/1920 à Mélina Maroc-Esp, engagé le 28/09/48 tombé le 29/09/48

Hirscberg Banjamain-Zeev né le 10/07/25 Anvers engagé volontaire début 48 tombé le 07/09/48

MALOUL Yakov né le 05/01/29 Damnot Maroc engagé volontaire le 00/04/48 tombé le 02/11/48 NégevGIVATI

GLUZMAN Hans né le 22/12/23 à Duisbourg Allemagne engagé volontaire en 48 tombé le 29/09/48

DANINO Chlomo né à Meknes Maroc engagé volontaire en 1948 décédé suite accident le 28/01/1949

GRINBLAT Moshe né en 1930 en Belgique engagé volontaire en 1948 tombé le 30/10/48 dans la bataille de Jérusalem.


DAHAN Meir né en 1926 au Maroc engagé volontaire en 1948, à participé aux batailles dans le sud, est tombé le 26/12/1948

Le Dr Morley-Dahan s’est engagé volontaire comme médecin, effecté dans un service médical de l’armée. Quand son unité a combattu dans un village arabe de HANOU’H en Galilée a été frappé d’une balle ennemi pendant qu’il s’occupait d’un soldat blessé. Par ordre du MATKAL N0 69 il a été élevé au grade de lieutenant.

Angagé Algérie Tunisie

TASTIEL Michel né le 29/03/30 à Paris décédé le 30/12/1999, engagé volontaire bataille de Jérusalem

OHAYON Charles né en 1925 France engagé volontaire en 48 tombé le 26/12/48, opér: Horev negev

MAMAN Michael né le 17/12/1915 à Zarival Algérie engagé volontaire en juin 48 tombé le 21/12/48

HALIMI Mordechai né le 11/01/26 Constantine Algérie engagé volontaire le 07/07/48 tombé le 26/12/48

AMAR Yaish né en 1930 à Alger engagé volontaire fin 48 tombé le 28/02/48

HALIMI Mordechai s’est engagé dans l’armée Française contre les nazi en janvier 1944 et a servi dans le 15ème régiment de tirailleur sénégalais et démobilisé le 09/01/1946.
MAMAN Michael, pendant la deuxième guerre mondial s’est engagé dans l’armé Française et a participé à la libération de la Tunisie et a l’invasion de l’allemagne jusqu’a la victoirs final et a été libéré en 1945. Quant il est arrivé la nouvelle de la guerre d’indépendance d’Israel il s’est engagé pour les combats.Il est décédé en service commandé .

OHAYON CHARLES tombé dans le negev a participé a la prise de Beesheva au commendo Français. Il repose au cimetière militaire du Kibboutz REVIVIM au
“repos éternel”

TOUS LES MOIS UNE NOUVELLE HISTOIRE D’UN DE NOS CAMARADES.

Motivation d’un départ improvisé et mouvementé de Maurice Fajerman
Né à Paris en janvier 1929, mes parents arrivèrent de Pologne.
Sionistes convaincus comme pouvaient l’être la plupart des juifs d’Europe Centrale.
En 1923 ils émigrèrent en Palestine, pour rejoindre le Kibboutz « Ein ‘Harod » en Galilée.
Durant cette période fertile en événement, un frère de ma mère combattit avec Trumpeldor. Il repose dans le cimetière militaire de « Tel-’Haï ».
Jacques, mon frère aîné vit le jour à Jaffa en 1925. Les difficultés de survie étaient telles, qu’ils décidèrent de se fixer en France. Un cousin de mon père y était déjà installé.
Bernard, mon second frère est né en 1927 à Paris. Aussi loin que je me souvienne, nous menions une existence paisible, sans rien manquer d’essentiel. Notre langue maternelle était le Yiddish.
« ’Hassid » durant sa vie en Pologne, mon père prenait progressivement ses distances des croyances, jusqu’à devenir résolument athée. Par contre ma mère fidèlement attachée à la religion jusqu’à son dernier souffle; elle était convaincue que le Messie viendrait nous délivrer de toutes nos souffrances. La deuxième guerre nous surpris, et c’est un miracle si nous sommes là aujourd’hui pour en témoigner. Par contre les familles de mon père et de ma mère restés en Pologne, ne survécurent pas.
Tant bien que mal il nous fallait reprendre les études, avec plus de difficultés que de gaieté de coeur. Rattraper les années d’études perdues, n’étaient pas chose facile.
Imprégnés de sionisme; ma mère nous entraînait vers le parti politique qu’elle fréquentait: le « Poalétsion » (Mapaï) où l’on pouvait voir des films sur la création d’un Kibboutz, avec des chants ‘haloutzik, sous le mandat anglais. En outre, on y prononçait des discours en Yiddish et en français, mettant l’accent sur la nécessité impérative de posséder une patrie, et au besoin combattre pour l’obtenir; comme l’ont fait glorieusement ceux du ghetto de Varsovie et les juifs en Palestine, envers les Arabes et les Anglais afin de posséder un pays bien à nous.
En 1948, les chli’him, envoyés par le gouvernement de Ben Gourion rencontrèrent les organisations juives de France, afin d’inciter leurs membres à s’engager volontairement.
Mon frère Bernard (« Carpe » son nom de totem aux Eclaireurs Israélites de France) et moi même, à l’insu de nos parents, nous nous engagèrent sur-le-champ. Par le consentement tacite de notre mère, qui nous avant élevés dans cet esprit idéaliste, et le rêve de Théodore Herzl se réalisait.
Bernard, après avoir terminer ces examens de fin d’études, partit deux mois avant moi. Nous suivîmes le même itinéraire: Marseille, le grand Arénas (camp de transit obligé pour tous les olim ‘hadachim en partance pour le futur Etat d’Israël, la Palestine.
Pour ceux qui, comme nous, devaient rejoindre les combattants, sur place, un camp d’entraînement à proximité de Marseille, dirigé par des officiers de la Hagana, les initiait au maniement d’armes: fusils, mitraillettes et autres… véritable parcours du combattant. D’autres gradés, guère plus âgés que nous, avaient déjà fait leurs preuves durant la guerre. Ils étaient donc bien qualifiés pour nous instruire.

 

Un beau matin, branle-bas de combat…. Le départ… grande excitation…Nom du bateau, « Pan York ».
A bord, peu d’engagés mais beaucoup d’immigrants de tous horizons. On nous chargea d’assurer la sécurité.
Le voyage ne fut pas de tout repos sur une mer assez tourmentée, comme nous tous.
Enfin arrivés à Haïfa, les engagés volontaires furent invités à débarquer les premiers. Des bus nous déposèrent au camp de Télévinski ou ‘Hédéra. En traversant Haïfa ce fut l’éblouissement: sensation indescriptible mêlée d’émotion à la vue de ce petit Yéménite, le calot vissé sur la tête et les papillotes au vent, proposant en criant à tue-tête les titres alléchants des journaux qu’il vendait aux passants.
De l’agent réglant la circulation au balayeur des rue, tous ces gent étaient juifs, et nous, nous venions nous singulariser sous un uniforme guerrier pour gagner notre pays, sans jamais avoir tenu un fusil entre nos mains, ni tiré sur un ennemi. Fallait-il être un peu fou pour nous impliquer entièrement dans notre idéal !
Je songeais qu’il y avait dans notre action, une grande partie de notre éducation sioniste, et un peu le goût d’aventure. Et que notre volonté de vaincre, sous couvert de patriotisme, a l’instar de ceux du ghetto de Varsovie, était plus forte et plus motivante que les armes et les canons qui nous faisaient défaut.
A l’arrivée nous reçûmes notre paquetage, et nous partîmes rejoindre notre garnison. Par chance inespérée, je recevais deux journées de permission, qui me permirent de retrouver Bernard caserné dans le sud du pays. Givati était le nom de son unité.
Nous avions convenu d’un point de rencontre chez une cousine de ma mère qui habitait entre Jaffa et Tel-Aviv.
Ne pouvant joindre Bernard, je rencontrai le fils de la cousine de ma mère, officier AU Q.G. de la police militaire à Jaffa. Ce dernier entama des recherches pour retrouver mon frère. Quelques heures plus tard, il devait m’annoncer qu’il était tombé sur le champ de bataille durant les combats, survenu le 17 Octobre 1948, dans le sud du pays pendant l’opération YAHOV dans un conbat sur la colline près de NEGBA. Il repose au cimetière militaire à « Kwar Warbourg ». Pour des raisons de sécurité militaire, je n’ai pu visiter sa dernière demeure qu’en 1949.
J’ai du rejoindre le corps de police militaire à Jaffa malgré moi, frustré de ne pouvoir me battre. Mais les ordres sont les ordres !
Une anecdote: Lors de mon départ de Paris, ma mère m’avait confié pour sa cousine en Israël un kilo de sucre et un saucisson qu’elle avait placés dans ma valise. Je ne sais pour quelle raison je n’ai pu récupérer ma valise que quelque mois plus tard. Toujours est-il que j’ai du tout jeter aux ordures, même mes affaires. Et la cousine n’a jamais cru à mon histoire.
Démobilisé en 1949, je décidais de résider en Israël. Mais en 1955, étant considéré comme insoumis par les autorités française, j’ai du rentrer au pays effectuer mon service militaire, et le rappel en Algérie.
Aujourd’hui, 55 ans plus tard, je peux assurer que l’aventure vécue est l’événement extraordinaire sans précédant de mon existence. Avoir participé à la création d’un état, et qui plus est, Israël. Ceci dit, événement sans aucune commune mesure avec mon mariage, la naissance de mon fils et ma fille, le mariage de ma fille avec un gendre formidable, sans oublier, Sarah et Léa, mes petites filles. Le mariage de mon fils avec une belle fille très sympathique, et mon petit fils Yohane
Mais si c’était à refaire, je crois qu’en même que je répondrai encore « Présent ».

Le bureau du Machal

Le Président
Maurice Fajerman né le 14 janvier 1929 à Paris, engagé dans le cadre du Machal, arrivé en bateau par le « Pan York » a été muté d’une unité combattante dans la police militaire a Jaffa, son frère Bernard Fajerman né le 10 novembre 1927 à Paris, étant tombé le 17 octobre 1948 à NEGBA pendant l’opération YAHOV il est enterré au cimetière Militaire de Kfar Warboug « au repos éternel » engagé aussi dans le cadre du Machal.

Le vice Président
Maurice Sczwarc

né le 19 mai 1930 à Wloclawec Pologne, engagé dans le cadre du MACHAL au Palma’h Harel

Maurice Sczwarz

Photo prise en 2000

Le vice Président
Isaac A né le 24 décembre 1930 en france, engagé dans le cadre du Machal, arrivé en Israël le 22 mai 1948 a été muté dans dans l’unité Givati et au commando français comme rave tourai.

le secrétaire général
Maurice S
né le 2 mai 1926 à Paris, engagé dans le cadre du MACHAL, arrivé en ISRAEL en Mai 1948, muté au commando Français, et au tarboura 681

 

L’Association « Machal France » publie un livre de 360 pages et un DVD de 58 minutes relatant comment en 1948, 4000 volontaires venant de plus de 40 pays (dont plus de 600 français et francophones) ont risqué leur vie pour que l’ Etat d’ Israël existe.

Merci et cordial chalom

Maurice Fajerman  

Président du Machal France
2000

 

Malheureusement à ce jour le pays est toujours menacé.
Il existe en Israël une Association « Machal 2000 », ce sont des jeunes, filles et garçons, venant du monde entier, qui s’engagent dans l’armée pour une période de 14 mois, comme nous l’avions fait en 1948.
Ces mois ci, 180 jeunes (dont une cinquantaine venant de France) ce sont engagés pour la défense d’Israel. La plupart n’ont pas de famille en Israël. Notre association les aide. Parmi eux deux sont tombés lors des combats au Liban.

Le trésorier général
Bob Rostain né le 10 mai 1929 en Pologne, engagé dans le cadre du MACHAL en mai 1948, grade lieutenant au Palma’h et au commando français

Photo prise en 2000

Paris le 5 octobre 2006
Chers amis bonjour

Bob Rostain

 Historique du Machal Français et Francophone

Jusqu’en 1997 il n’existait aucune structure regroupant les volontaires de la guerre d’indépendance d’Israël de 1948-1949 en France.
A l’instigation de Maurice F qui eu l’idée de regrouper, pour le 50ème anniversaire de l’Etat d’Israël, tous les anciens du Machal par les ondes des radios de la communauté juive, notre amicale est née.
Suite à ses appels en décembre 1997, une vingtaine de nos camarades se sont manifestés, et une réunion s’en est suivie. Nous nous sommes constitués en amicale, puis le 16 mai 2001 en association régie par la loi du 1er juillet 1901- art.5. Aujourd’hui nous sommes deux cent membres.
Le conseil est composé de vingt et un membres dont huit délégués pour la province et cinq qui composent le bureau.

DELEGUES DE PROVINCE :

NICE: Arnold R
LYON: Robert N
Aharon P
MARSEILLE: Raymond U
SUD-OUEST: Albert T
MIDI-PYRENNEES: Albert P

DELEGUES DE L’ETRANGER :

Belgique : Jean Z
Gabriel K

ISRAËL : George G,   David S

SAGA MACHAL

Cette période de 1948 est peu connue, du début de la création de l’état d’Israël.

L’ O N U, le 29/11/1947, après le vote de la résolution, adopte la création d’un état juif en Palestine pour la répartition de la Palestine entre juifs et arabes.

Le découpage du territoire veut ménager tout le monde, il ne satisfait personne, mais les juifs pourtant s’en accommodent.

De toutes les capitales arabes s’élèvent des appels à la guerre. Les arabes armés par les britanniques alignent un matériel moderne et efficace ; en face, les juifs disposent du palmah et de la hagana.

Trois jours avant le 15 mai 1948, jour de la proclamation de l’état d’Israël par Ben Gourion, les Arabes passent à l’offensive.

Les émissaires que Ben Gourion avait envoyés dans le monde entier pour l’achat d’armes, recrutent des jeunes, et, du monde entier, hommes et femmes s’engagent pour aider l’état hébreu.

Pilotes, tankistes et commandos aguerris de la seconde guerre mondiale, ou jeunes gens enthousiastes et inexpérimentés, rescapés des camps d’extermination, derniers représentants de familles anéanties dans l’holocauste, ou non juifs, convaincus de la nécessité de préserver l’existence d’Israël, s’engagent et prêtent serment. Tous passèrent par Marseille, par le camp du « grand arenas ».

Je voudrai dire, combien la France s’est montrée compréhensive de 1947 à 1949, en accordant le transit d’armes, d’immigrants venant de tous les pays et de volontaires juifs et non juifs s’entraînant avant leur départ pour aider le jeune état d’Israël à exister, pour qu’aujourd’hui nous puissions vivre en toute liberté.

4 000 volontaires de 43 pays des 5 continents :

EUROPE :
Belgique-Bulgarie-Danemark-Espagne-Finlande
France-Hollande-Hongrie-Irlande-Italie-Norvège Royaume-Uni-Suède-Suisse-Tchécoslovaquie


AFRIQUE du NORD:

Algérie-Egypte-Libye-Maroc-Espagnole-Maroc-Tunisie

AFRIQUE du SUD:

Afrique du sud-Kenya

ASIE:

Chine-Inde-Turquie

AMERIQUE:

U .S. A -Canada

AMERIQUE du SUD:

Argentine-Chili-Colombie-Venezuela-Costa-Rica-Cuba-Mexique-Brésil-Equateur-Panama-Uruguay
Nicaragua-Pérou

OCEANIE:

Australie-Nouvelle-Zélande

Ils se sont engagés sans savoir combien de temps durerait cette guerre, pour renforcer la hagana (devenue Tsahal en mai 1948).

Six cent de France, d’Algérie, de Tunisie et du Maroc.
Six cent de Grande Bretagne.
Ils formèrent les contingents les plus importants du Machal.
Ils se lancèrent dans une tourmente que d’aucun pensait sans espoir.
Leur intervention a été décisive quant à l’issue du conflit.
En juillet 1948, la situation était critique ; quatre nations arabes puissamment armées et assistées par les palestiniens avaient envahi le minuscule état qui venait de naître et avaient conquit 70% du territoire attribué à Israël par vote des nations- unies.

Les égyptiens se trouvaient à 32 Kms de Tel Aviv. Sans les aviateurs du Machal, qui ont piloté les premiers avions de chasse (ironiquement des messers chmits allemands), le dénouement aurait pu être très diffèrent.

A partir de l’expérience acquise pendant la seconde guerre mondiale, ces vétérans ont pu montrer à l’armée israélienne comment faire voler et entretenir des avions de chasse et des bombardiers, utiliser des pièces d’artillerie, conduire des chars d’assauts, effectuer des sauts en parachutes, naviguer sur mer, et ils ont introduit de nouvelles compétences électroniques (radars) et médicales.
Israël leur doit vraiment beaucoup.

Comme le regretté premier ministre Itzrak Rabin l’avait dit en 1993 lors de l’inauguration du mémorial à Chaar Hagay des volontaires tombés en 1948 pendant la guerre d’indépendance :
« Ils sont venus à nous, lorsque nous en avions le plus besoin, pendant ces jours durs et incertains, le peuples d’Israël et l’état d’Israël ne les oublieront jamais ».

Ce fut la guerre la plus dure et la plus meurtrière d’Israël. 6 000 combattants furent tués, comprenant environ 3% de la force des volontaires.

Certains constituèrent l’ossature d’une armée de l’air, hétéroclite, convoyant depuis la Tchécoslovaquie des armes, des munitions dans les avions américains en bombardant les colonnes égyptiennes.
D’autres eurent un rôle décisif dans les combats terrestres pour contenir la légion arabe de Glub Pacha avant le reflux des armées arabes, et le cessé de feu de novembre 1948.

Bob Rostain, un jeune juif de français de 18 ans à l’époque, a combattu fin mai 1948 autour de Tel Aviv dans les rangs du Bataillon 81 commandé par Moché Dayan avant de rejoindre le commando français, unité de choc commandée par un français, Taddée Diffre, capitaine dans la 2ème DB du général Leclerc, compagnon de la libération, le plus gradé des Français du Machal, catholique pratiquant, qui s’était porter volontaire sous le pseudonyme de Teddy Eytan ( qui veut dire FORT).
Ce commando fut la première unité de tsahal à pénétrer dans Beersheva le 21 octobre 1948 avant de poursuivre sa route vers Eilat.

Apres la dissolution du commando français en janvier 1949, Bob Rostain fut nommé lieutenant dans la brigade commandée par Ariel Sharon.

Le Présidant Eiser Weisman affirme être le seul israélien à avoir voler avec les volontaires étrangers « Machal », le rôle des Machalniks a été déterminant dans la survie de l’état hébreu.

Les volontaires n’étaient pas des mercenaires.

Cet état que nous avons attendu plus de 2 000 ans et qui est aujourd’hui une réalité, nous donne à penser qu’à l’aube du 3ème millénaire, nous, volontaires de l’étranger, Machal, avons grandement contribué pour qu’Israël existe.

Parmi ces 600 volontaires venus de France, d’Algérie, de Tunisie et du Maroc, sont tombés : 20 de France, 3 d’Algérie, 1 de Tunisie, 5 du Maroc et 1 du Maroc espagnol.

Ayons une pensée émue pour tous ces braves qui sont tombés pour qu’Eretz Israël existe et qu’aujourd’hui nous puissions vivre en toute liberté.

FRANCE :

ABARZEL Emile- AKNIN Maurice- AMAR Edouard
AMZEL Léon Maurice-ALBRECHT Albert-
ASSOUID Chaï Michel-COHEN Yéouda-DREYFUS Edgar
FAJERMAN Bernard-FERNOVIK Henri-FLATO Edouard-GOLDIN Alexandre-LEVY Marc Nathan-MELEK Joseph
OULRICH Maurice-MISRACHI Aharon-OHAYON Charles RESENZWEIG Louise- SCHULMAN Jack Israel
TOURRIESE Roger-WALD Arieh-WEILER Raphaël

ALGERIE :

AMAR Yaish-HALIMI Mordechaï-MAMAN Michaël

TUNISIE :

TOUITOU Mordechaï Paul

MAROC :

CHAZOUI Jacques-DAHAN Meïr-DANINO Chlomo-
MALOUL Yakov-MOYAL Albert

MAROC ESPAGNOL :

Dr MORLEY-DAHAN Salomon